Professeur Annabelle, groupe 4,
Production de Jacqueline colombienne 25 ans
Jacqueline écrit des poésies, en voici une qu'elle a traduite en français. Ensuite elle explique ce que représente la poésie pour
elle.
Ma passion :
J'arrive, sans avoir peur
Dieu avec moi, qui contre moi ?
Voilà ! Dis-moi. Un deux trois, qu'est-ce qui se passe?
Le son est-il muet ? ça ne m'intéresse pas
Ma voix fait un écho toujours à la fin, voilà.
Tous parlent, tous se trompent
Pourquoi moi, non? Loi de la vie, loi de Dieu.
On y va ! encore une fois, en solitude, sans voix, je peux.
La vie n'est pas voir, heureusement que c'est comme ça !
C'est l'idée ne la laisse pas mourir, tais-toi quand je suis en train de parler !
Entêtée, j'y vais, j'ai la pêche
Allez allez, qui est en train de parler ?
Dieu avec toi, qui contre toi?
Qu'est-ce qui se passe ? regardez regardez
Je n'ai pas peur, regarde ! j'ai été la même personne, voilà
voilà, presque rien, je ne me plains pas
Je vis et je meurs à la fin.
c'est comme ça, au revoir.
D'abord je voudrais dire que la poésie c'est la raison de ma vie, de mon existence. Je ne peux pas vivre sans écouter sa voix
toujours. Je me suis élevée avec son regard, un regard fixe, plein de magie qui me trouve et qui me touche silencieusement, doucement. Nous nous regardons tête à tête en créant une atmosphère de
sérénité et de complicité.
Et puis quand notre silence fait un écho sublime, seulement à ce moment je peux écrire. Elle m'écoute et je
l'écoute.
Je suis morte de faim, oui je suis comme ça ! je ne suis personne, je n'ai rien, je me penche à ses pieds, je ne suis rien, je suis
une sans papier, je suis poète, je ne suis plus que ça.
Bref, mes mots parlent en silence, dans la profondeur des océans, ils sont comme des ombres qui s'enferment entre les murs sans
porte.
ses yeux sont mes yeux, mon âme est son âme, nous sommes la même chose, j'existe grâce à elle et elle existe grâce à moi. Nous sommes
comme les vagues sur la mer, comme le ciel et les nuages.
La poésie est ma seule vérité. je n'ai jamais imaginé être heureuse, je n'ai pas de temps pour penser, peut-être car je me vois
entourée tout le temps de bonheur bien que tout ne soit pas rose !
ce jour-là, quand j'avais 11 ans, une voix m'a parlé. Elle m'a dit " jacqueline, tu dois écrire". A partir de cet instant, rien dans
ma vie n'était plus important que l'écriture. Tout mon monde tournera autour des mots, c'est à dire que j'aurai une raison pour laquelle vivre et pour laquelle mourir. Pourtant, c'est incroyable
que je sois née pour être une écrivaine, pour être une poète, pour être capable de me découvrir et capable d'ouvrir mon esprit à toutes les mauvaises choses et les bonnes choses qui viennent avec
la poésie. En somme je ne suis qu'un, grâce à elle.
Tout le temps je me sens avec l'envie d'écrire, d'écouter mon âme et mon coeur, mon silence et ma solitude à travers un
papier.
Beaucoup de sentiments, beaucoup de sensations sont explosées quand je m'assieds pour écrire, chaque jour.
Peut-être qu'un jour j'arriverai à être moi-même et je ne pourrai pas me reconnaître.Cela voudrait dire que sans être j'ai été comme
j'étais ?
En conclusion, quand je ne suis pas, je me reconnais, et quand je suis ce que je suis, je me cache, pour que tu me
voies.